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En sortant du cloître (n°30), on se trouve sur la place de l'Evéché. A droite, vers la bibliothèque Municipale, le porche ouest (N°1) (XVème siècle) qui a retrouvé son aspect d'origine. Les tympans et les voussures sont vides, car les statues ont été démolies à la Révolution. A la clef de voûte, les anciennes armes de la ville. En longeant le côté nord (n°11) (XIVème siècle) a, lui aussi, perdu ses statues pendant la Révolution. Il reste une curiosité : le heurtoir (n°12), en bronze, finement ciselé (XIIIème siècle). Il servait d'anneau d'asile : le fugitif qui y mettait sa main se plaçait sous la protection épiscopale. Continuer vers la rue d'Espagne. En se plaçant derrière la fontaine qui a remplacé le pilori, on a une vue d'ensemble de l'abside : chapelles basses, fenêtres de choeur et leur volée d'arcs-boutants.En s'éloignant, au hasard des rues, on apercevra, sous des angles variés, les flèches de la cathédrale. Le cliché classique se prend sur la place de la mairie, dans l'axe de la rue Port-Neuf. On peut se contenter d'entrer dans le petit jardin de la Bibliothèque municipale pour embrasser d'un regard toute la façade. Au-dessus du porche, surmontant la rosace, l'écu de France porté par deux anges. Après la victoire de 1451, le royaume de France se mettait en quelque sorte son sceau sur la ville. Au sommet du pignon, une Pieta récente, reproduction de la statue originale : comme beaucoup de cathédrales gothiques françaises, Sainte-Marie de Bayonne était un lieu de pélerinage à la Vierge Marie.
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